Ho , vagues !
Qui, inlassablement, achevez en mon âme,
M’apprendrez-vous le goût de l’écume bruissante
Traînant sur ma peau quand se retire la lame ?
Que j’écoute sans frémir l’éternité naissante…
Ho, Vagues !
Dites – moi doucement où meurent vos caresses ?
Si le dernier soupir du jour s’écrit sur l’horizon
Si vos petits naufrages valent des sos
Que j’écoute sans frémir au temps de l’abandon…
Ho vagues !
C’est là un jeu étrange auquel vous me conviez :
Le flux quand il s’allume et la nuit qui l’éteint ;
Vous gémissez d’amour dans mon regard lassé
Je voudrais tant comprendre la folie qui m’étreint.
Ho, vagues !
Déjà, je vais m’asseoir, guetter l’embrasement :
Pour ce que je connais et que l’aube taira
Vous savez que la mer, irrémédiablement ;
Me tournera le dos…Qu’elle ne parlera pas …
Ho vagues !
M’apprendrez – vous à mourir et à renaître ?
J’entreverrai l’espoir à vos lèvres d’écumes :
D’un infime bruissement quelque part dans ma tête
J’entendrai sans frémir, l’Eternité naissante.
Pierre WATTEBLED le 15 juillet 2006
jeudi 13 mars 2008
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