lundi 31 mars 2008

EN PLEIN COEUR DU CIEL BLEU

EN PLEIN CŒUR DU CIEL BLEU

« J’appuierai mes pennes
En plein coeur
du ciel bleu ! dit l’oiseau blanc

« Pour qu’il oublie le temps
Immobile, au firmament…

« Même si,…
Le vent de ses métamorphoses
Porte l’heure
Entendue, l’exigence attendue…

« Mon vol l’étendra
Jusqu’aux confins de l’Univers…
Je sais cela même est un leurre :

L’infini est un port impénétrable
Pour la peine des hommes…

En plein cœur du ciel bleu
Dit l’oiseau blanc »

Pierre WATTEBLED- le 31 mars 2008

SUR L'OCEAN DES COLERES

SUR L’OCEAN DES COLERES

Il y a dans ma tête
Des tempêtes sans bateau,
Et de vaques conquêtes
Sans rade, ni radeau.

Sur l’océan des colères
Survit le galérien
A ses orages, au tonnerre
En ramant toujours plus loin.

Il y a dans ma tête
Trop de fêtes sans cadeaux,
Et des parfums qui s’entêtent
En mensonges trop beaux.

Qui m’effraie et qui m’attire,
L’autre face de la terre ;
Ainsi vivent les mystères
Qui naviguent et vont mourir.

Il y a dans ma tête
De fidèle matelot
Quand l’œil pointe sa lunette
De l’espoir flottant sur l’eau.

Sur l’océan des colères
Sans tempête, sans bateau,
Je prendrai comme naguère
Le sillage des oiseaux…

Pierre WATTEBLED- le 31 mars 2008

A BOIRE TES PAROLES

A BOIRE TES PAROLES.( A chanter)

Au temps qui s’envole,
J’aurai le cœur serré,
A boire tes paroles
Perdues à tout jamais.

Aux heures frivoles
Emportant nos jeux,
L’oubli caracole
Beaucoup trop loin des yeux.

Mes mains qui s’affolent
De ne plus rien tenir,
Cherche encore l’école
Qui apprend à sourire.

Elles cueilleront les mots
Pour ce bouquet de fleurs ;
Rien ne sera trop beau
Où repose ton cœur.


Mes mains qui s’affolent
Au temps qui s’envole
Aux heures frivoles,
L’oubli caracole…

A boire tes paroles
J’aurai le cœur serré.
Aux heures frivoles
Comment te retrouver ?

A boire tes paroles…
J’aurai le cœur serré
Au temps qui s’envole
Perdu à tout jamais !

Pierre WATTEBLED- le 30 mars 2008

Ecrit à la mémoire de maman disparue

ELLE ET LUI

ELLE ET LUI…

Elle :

J’ai tracé des chemins qui étirent les heures
Dessiné des caresses qui gonflent ta voile
Inventé des plaisirs pour une vie meilleure
Aujourd’hui, tu t’en vas dans un ciel sans étoiles

Lui :

Rejoins- moi quand j’embarque ces drôles de bateaux
Il faut que tu me tiennes ou je vais me noyer
Je ne sais pas nager, loin, la tête hors de l’eau :
Il me faut de l’amour, du bonheur pour flotter…

Elle :

Je croyais te connaître, te retrouver toujours
Comme on cherche et qu’on sent l’essence d’un parfum
J’ai dû te faire la peau croyant te faire l’amour ;
Je crains l’incertitude qui me tient par la main…

Lui

Je me croyais invincible quand tes yeux chaviraient
Contre vents et marées, j’aurais pu mille fois
Pourquoi l’aube, sans l’amour, m’a –t-elle écartelé
J’ai bu jusqu’à l’ivresse, tombé le grand pavois !

Elle

J’ai dû te faire la peau, croyant te faire l’amour,
Je crains l’incertitude qui me tient par la main…

Lui

Rejoins – moi quand j’embarque sur ces drôles de bateaux
Il faut que tu viennes… où je vais me noyer

Elle et lui

Pour tracer des chemins qui étirent les heures
Inventer des plaisirs pour une vie meilleure

Pierre WATTEBLED le 12 novembre 2007

vendredi 28 mars 2008

RICHESSE POETIQUE

RICHESSE POETIQUE-

Pour le profane, la poésie représente un art mineur : une œuvre écrite agréable à lire ou à entendre ; la référence étant le plus souvent la scolarité. C’est déjà beaucoup.

Bon ! On peut très bien aimer la musique, sans pour autant jouer obligatoirement du violon, du piano, de la guitare, de la flûte, ou encore de la harpe ; d’ailleurs en ce domaine comme en d’autres en matière artistique, il faut avoir des dispositions et des prédispositions ; pour devenir déterminantes, il faut qu’elles nous soient révélées. Cette révélation, prenant différentes formes, correspond à une véritable prise de conscience.

La pédagogie nous apprend les concepts et différents modes de réflexions, plutôt rigides par nécessité de lois ; elle serait incomplète, et en dehors des clous de la réalité, si elle faisait abstraction de l’instinct humain toujours prompt à user des métaphores, et notamment l’usage du concept même : à la rigidité conceptuelle, il offre une grande malléabilité.

Dans l’antiquité grecque, la place du mythe est avérée et l’on voit combien l’homme aime écouter les histoires épiques dans lesquelles la réalité est toujours bien meilleure qu’elle ne l’est vraiment. Nietzsche voit l’intellect comme le maître de la dissimulation qui permet à l’homme de vivre ses « saturnales ». Il peut ainsi traiter d’égal à égal tant qu’il sait s’en persuader.

Si l’intellect humain est ainsi fait, nous pouvons prudemment en conclure que nous avons tous en nous cette richesse poétique prête à éclore pour peu qu’un ensemble de conditions soient réunies pour nous la révéler. Bien sûr, suivant la personnalité de chacun, le processus sera plus ou moins contenu, jusqu’au jour ou l’outre explosera d’une longue macération.

Et donc poète depuis toujours, bien que l’ignorant, chacun pourra retrouver ce regard poétique de l’enfance.

jeudi 27 mars 2008

POESIE ET ILLUSIONS

La poésie serait - elle un jardin d'illusions dans lequel l'homme magicien créerait une certaine réalité; certes au delà de celle que le commun des mortels utilise et qui ne lui permet d'accéder qu'aux apparences - une autre illusion, peut-être ?
Ainsi le poète, juxtapose ou superpose deux réalités. Il faut s'entendre ce qu'on entend ici par " réel ": soit la vision propre à chacun, et donc plus ou moins juste, plus ou moins sensible.

L'autre question qui survient rapidement serait : l'illusion sur laquelle s'appuie parfois la poésie n'est-elle pas le remède palliatif aux maux de l'âme ? C'est vital. Ainsi serions - nous tous poète et l'ignorerions.
Dés lors, quand bien même nous tenterions d'être lucides et " réalistes", cela ne se pourrait pas par nature. C'est un point de vue philosophique.
Sûrement la poésie contient-elle autant de mystères que de lectures. Et, je crois, que dans la création, surgissent mille détails qui échappent à notre entendement; ce qui en ressort, et qui a éradiqué pour une grande part, grâce ou à cause du mécanisme naturel de l'oubli, correspond souvent à notre réalité propre, immédiate, illusoire, mais acceptable.

N'hésitez surtout à donner votre éclairage sur le sujet.
Cordialement.

mercredi 26 mars 2008

POESIE ET PSYCHANALYSE

Il y a en nous des mots qui dansent devant le grand miroir du subconscient. Le poète, fort de sa foi juvénile, absorbe mille et une chose de la réalité quotidienne?
Un part alimente sa réflexion immédiate, le sidère ou le transporte, et il va ainsi savoir décrire avec sensiblité. Savoir comment il découvre, perçoit, et ce que cela lui inspire. Là, l'image poétique tient peu de l'image instantanée.
La poésie permet de disposer de ce pouvoir magique de naître, comme de n'être, à chaque instant dans un état de grâce sans cesse renouvelé.
Il s'agit donc de la conscience des choses, dés la sensation, puis de l'émotion et de la réflexion pour une part- car un nombre important se trouve collecté par le subcconscient qui correspond à la partie immergée de l'iceberg. Conscience, soit présence d'esprit ne retenant d'abord que ce qu'elle considère essentiel- l'autre part étant avérée comme une grande richesse, beaucoup plus tard.

Un mot, une voix, une certaine atmosphère, suffiront à les réactiver. Par analogie dit-on, ce stimulis engrangés, d'informes prendront forme.
Des phases qui s'apparentent à l'exercice salutaire du travail d'analyse; Une sorte de feed- back.

mardi 25 mars 2008

JE DEVINE EN LEURS YEUX

JE DEVINE EN LEURS YEUX

Je devine en leurs yeux ce grand soleil ardent ;
Qu’ils retiennent en un souffle, que la ferveur surprend ;
D’où qu’ils soient sur la route, c’est le même chemin :
Ces ombres s’inclinant semblent tendre leurs mains.

Quelque part dans leur âme, mélodique prière,
La beauté suscitant l’allégresse première,
Corps et âmes, ils se tendent à l’infini divin
Et je perçois les chœurs qui portent leurs desseins.

Je devine en leurs yeux ce grand soleil ardent
Hommes faibles, jouisseurs, et plus impénitents ;
J’ai de l’amour pour eux en les considérant…

Quelque part dans leur âme, mélodique prière,
Le piano céleste sonne dans la lumière :
L’harmonie chante l’allégresse première

Pierre WATTEBLED – le 25 mars 2008

UN COMPTE A REGLER

UN COMPTE A REGLER

Un compte à régler,
Un compte à rebours.
Conte pour enfant
Devenu grand…

Les histoires, qu’il me raconte,
Pour que le monde soit beau
Quand les rires s’envolent
Avec le grand chapiteau …

Les grands amours qu’il tricote
En déroulant les heures :
La laine de la pelote
Nous réchauffant comme un leurre.

Laisse – moi trouver la rime,
La tristesse colle à mes pas ;
Pour chaque victoire, je frime,
Et ne te le montre pas…

Reste ta place prés du feu,
Un poème que je lirai
Pour qu’il vive dans tes yeux.
Enfin, je m’endormirai…

Un compte à régler,
Conte pour enfant …

Pierre WATTEBLED – le 25 mars 2008

lundi 24 mars 2008

ETRANGE RENCONTRE

ETRANGE RENCONTRE

Il m’arrive de penser que jadis vous caressiez l’amour avec ces mêmes gestes ; que vous faisiez pareillement votre déclaration aux belles de l’univers … Etiez – vous timides et osés à la fois : d’une témérité égale au désir qu’elles suscitaient en vous ? Eblouis ! Toute lumière est une invitation, encore faut-il soulever le boisseau. Toute fleur est une clarté qui se tend vers le haut.

Sûrement, avez – vous été l’enfant que je fus moi-même, vous délectant pareillement de ce miel au sein de votre mère. Et l’aventurier du premier pas. IL faut un sourire au premier pas. Puis un soupir pour le second. Et le bouche à bouche pour le cœur. Et encore un « faut pas ! » pour grandir : franchir le pas pour rejoindre ses bras.

IL m’arrive de me reconnaître en vous. Qui porte l’autre en lui ? Suis-je vraiment vous, ou juste un peu de nous. Une identité s’impose, ou se rejoint dans le désir de se connaître. Se peut-il que la branche porte en elle sa genèse : la sève première balbutiant discrètement son histoire.

Il m’arrive de trembler revivant ses chaos qui vous ont exhibés en tant que prodiges, forts de cette pensée supérieure à toutes autres et qui instruit le doute. Douter, n’est –ce pas déjà vouloir savoir ? Il m’arrive de parcourir ces déserts comme vous le fîtes jadis, de chercher des points d’eau, transpirant le jour, grelottant la nuit ; d’aller au fond des choses au risque de me perdre ; d’aller tel l’aveugle vers une autre vision : à tout ressentir, j’aborde l’invisible et y retrouve vos pas.

Il m’arrive de vous aimer comme il n’est pas permis d’aimer des inconnus. C’est comme si vous étreignant tous- vous mes ancêtres -je m’embrassais, moi- même.

Pierre WATTEBLED – 24 mars 2008

dimanche 16 mars 2008

SERAS - TU MON AILE ?

SERAS-TU MON AILE ?

Seras – tu
Mon aile,
Ma becquée,
Dans un ciel d’azur ?

Seras – tu
En liberté
L’ivresse
Du premier envol …

Seras-tu
Mon pas de deux,
L’arabesque
D’un rêve frivole ?

Seras – tu…
Joie dans mon âme,
Ferveur du feu
En plein regard ?

Seras-tu
Au firmament
Notre tranquille
Liberté ?

Seras-tu, enfin…
Sur la branche
Toutes plumes
Repliées…

L’Amour
Toujours

Dans toute sa beauté ?

Pierre WATTEBLED – le16 mars 2008
www.pierre -wattebled.fr

samedi 15 mars 2008

LA NUIT, SUR LE JOUR S'ALLONGE...

La nuit, sur le jour s’allonge.

La nuit, sur le jour s’allonge, l’embrasse…
A l’étouffer…
Lui, demeurant les yeux grand ouverts
Accepte de se rendre
A l’évidence
Etoilée de l’obscure caresse…

La nuit, sans visage, sans rivage, frémissante…
S’émeut
Se délie, et n’en fait pas mystère…
Lui, métal précieux,
Se fond au creuset
D’une réalité…
Profonde.

La nuit en mille gémissements…
S’écrie !
Lui s’allume et s’éteint
Survivant aux désirs
Tel un jour,
Une nuit
Sans nuage

Le jour, sur la nuit de satin,
Glisse lentement…
Glisse, glisse
Doucement
Et rêvant de lendemains
Se fond au creuset
D’une réalité…
Profonde.

Pierre WATTEBLED- le 14 mars 2008

vendredi 14 mars 2008

LE LAC BLANC - poème en prose


LE LAC BLANC…

Le Lac blanc laiteux allait se fondre dans l’univers des brumes sans horizon, quelque part dans l’infini. Là, ses mystères, ses possibles, ses retenues, ses « tout ou rien », suggéraient d’impudiques questions. Pouvais-je soulever, sans commettre d’outrage, ce voile annihilant autant qu’il délivrait le tumulte des songes ? Au flot de paroles, s’imposaient celles des flots contenus sous leur chape d’écaille.
J’entendais, se joignant aux miennes, les plaintes abyssales de sirènes enchaînées. Ne crée-t-on l’enfer à rejoindre la profondeur des choses ? Je suppliais le grand océan des cieux se mirant dans ses eaux, et j’atteignais une autre dimension au coeur du cœur de l’absolu ; j’en ressentais autant d’effroi que d’allégresse. J’étais.
Mais qu’aurais-je été si, prenant du recul, je n’étais plus que moi : moi-même sans l’ombre d’un doute ? Un trait d’encre de Chine, inscrit à contre- jour dans le silence blafard et saisissant. Saisissant de beauté. Beauté glacée sur le temps immobile. Interrompu. Espace, miroir de soi, à l’âme offert.

Offrande inestimable, incommensurable, incontestable, gratuite ; une idée asexuée, cependant si séduisante, entretenant ce dialogue singulier en mille scintillements dans les reflets de l’eau au rendez-vous de l’émerveillement en soi. Sans l’ombre d’un doute…

Rejoindre le cygne dans sa méditation, prendre appui sur ses ailes d’une blancheur immaculée. Et saisir en ces lieux l’immanence des choses au- delà des apparences trompeuses. Peut-être ! Et alors ?

En secret, le grand lac berçait des incertitudes récurrentes. Je savais qu’en lui comme en moi, pouvait naître ce désir de ravir l’ardeur ensoleillée du couchant ; une fissure étrange venant rompre le jour ; le baiser de la nuit appelant la tendresse ; l’une et l’autre s’épousant avant de s’effacer longtemps. Alors, je priais. J’aspirais au divin dont je suis l’essence. Je pensais à l’absence. J’attendais !

Pierre WATTEBLED – le 24 décembre 2007

jeudi 13 mars 2008

HO ! VAGUES...

Ho , vagues !

Qui, inlassablement, achevez en mon âme,
M’apprendrez-vous le goût de l’écume bruissante
Traînant sur ma peau quand se retire la lame ?
Que j’écoute sans frémir l’éternité naissante…

Ho, Vagues !
Dites – moi doucement où meurent vos caresses ?
Si le dernier soupir du jour s’écrit sur l’horizon
Si vos petits naufrages valent des sos
Que j’écoute sans frémir au temps de l’abandon…

Ho vagues !

C’est là un jeu étrange auquel vous me conviez :
Le flux quand il s’allume et la nuit qui l’éteint ;
Vous gémissez d’amour dans mon regard lassé
Je voudrais tant comprendre la folie qui m’étreint.

Ho, vagues !
Déjà, je vais m’asseoir, guetter l’embrasement :
Pour ce que je connais et que l’aube taira
Vous savez que la mer, irrémédiablement ;
Me tournera le dos…Qu’elle ne parlera pas …

Ho vagues !

M’apprendrez – vous à mourir et à renaître ?
J’entreverrai l’espoir à vos lèvres d’écumes :
D’un infime bruissement quelque part dans ma tête
J’entendrai sans frémir, l’Eternité naissante.

Pierre WATTEBLED le 15 juillet 2006

INTUITION MUSICALE

INTUITION MUSICALE

J’ignore les mots qu’elle me dit
Autant l’indécence de ses cris ;
Reste l’air de la chanson
Qui fait naître mes émotions.

Elle n’est autre qu’une musique,
Dans l’univers synthétique,
La voix vibrée de l’amour
Que je perçois quand elle court.

Elle swingue, elle danse, se balance,
Le regard ailleurs, en transes ;
N’en cherchez pas raison,
Elle bouge comme ça, sans façon.

Elle s’offre des libertés
Sur des rythmes endiablés
Puis s’écoule s’alanguissant
Sur l’étrange torpeur du temps.

Elle crée de belles harmonies
Qui bercent ses rêveries
Dont l’éclat fait la lumière
Sur le sens des choses premières.

Reste l’air de la chanson
Qui fait naître ses émotions.
J’ignore les mots qu’elle me dit
Quand l’indécence s’écrit.

Pierre WATTEBLED – le 23 mai 07

mercredi 12 mars 2008

poème de Pier


SUIS – MOI, VIENS, J’ECRIS !

Alors, même si ma prose est lyrique, suis – moi !
Viens, chemine avec moi sur ces chemins de solitude. Accompagne aussi mes joies, mes excès, mes folies, mes amours, ma mélancolie, mes extases, ma nostalgie, mes départs, mes étreintes, mes retours, les combats inutiles contre moi, d’abord…Contre les autres, avec les autres…
Ne cherche jamais à savoir de qui je parle : tout sera délayé et sans chronologie. D’ailleurs n’est-ce pas mieux ainsi ?
C’est là, aussi, une réalité, ton œil qui embrasse, ton cœur et sa chamade, et tes sens qui jamais ne percevront comme les miens.
C’est vrai, il se peut que nous buvions le même vin, sans retenue, et nous ne connaîtrons jamais exactement la même ivresse.
Tu rencontreras cent visages, cent jours de pluie, cents jours sans sentiment, et autant gonflés de l’ardeur du soleil, de la ferveur de l’amour. Cet amour frémissant au bout des doigts, d’elle et de moi : ces caresses tendres de nous intimement mêlés : herbes folles griffant un lit d’étoiles, où la lune t’attend une larme sur sa joue.

Pierre WATTEBLED -

D'UNE BEAUTE NUE

D’UNE BEAUTE NUE

Je vais devoir nous quitter :
Demain le jour se lève tôt …

Déjà, j’en ressens les prémices :
Sur la soie d’un drap de nuit…

Mon rêve me pousse à croire
Que l’ombre survit à la lumière

L’ombre de son ombre

A

Ce rai de mystère
Que brisent les volets clos…

Son clown
Ses bals masqués

Sa chandeleur
Et sa ferveur…

Quelques désirs extrêmes :
La faim de ses carêmes

Demain j’irai faire un peu de bois sec
Pour mes enfers en direct…

Qu’importe ce qui la crée,
Je te trouverai dans la flamme…

D’une beauté nue
Semblable à une femme.

Pierre WATTEBLED

AVANCONS ENSEMBLE ...

Alors, voilà, j'écris et j'écris...Est-ce que j'écris des choses de qualité ? Il vous appartient ici d'en convenir, ou pas. De revenir ici, ou pas. C'est donc à vous d'en juger.

A l'heure d'une première visite, je crois qu'il est nécessaire que j'apporte quelques précisions sur le style et le contenu de mes textes.

Le titre du blog annonce " sensual, sensuelle, poetry" ( comme poésie, bien sûr.)
Qu'est-ce à dire ?
Il va de soi que vous y trouverez une ambiance à " fleur de peau " " à fleur de mots" " et des mots du coeur "; pour ma part, je considère que les impressione sensibles utilisent à chaque instant tout le champ des pensées humaines, et même de celles en apparence des plus pragmatiques et matérialistes. La pensée est sensible ou elle ne peut être.

Il est possible aux humains de les partager avec autrui de diverses manières, dont la poésie.
J'en profite pour revendiquer ma liberté d'expression, et redire que je refuse, sans toutefois les critiquer, toutes les formes de contraintes excessives de la versification qui nuirait à l'authenticité des sentiments que je souhaite partager.

Pourtant, ne cherchez pas à m'analyser au travers des oeuvres car je mets en scène volontiers, au travers des jeux de rôle, des personnages qui expriment davantage des situations rencontrées plus que mon propre vécu. ( J'écris également des romans, ceci explique donc cela ). Certes, en me mettant dans leur peau je vais sûrement chercher analogiquement au fond de mon inconscient cette petite part où je leur suis semblable telle une âme anonyme.

Pour conclure cette entrée en matière, je précise encore que je bannis toutes formes de vulgarité; celles - ci n'ayant rien à voir avec ma conception de la sensualité vraie: celle qui habite naturellement l'esprit et le pensées d'un être sain.

Bref, ma poésie sera nostalgique, sentimentale, passionnée, épidermique, rêveuse, révoltée, exaltée, allègre, secrète, spontanée, instantanée, généreuse, lucide, libre, et parfois déroutante.

Sache tout de même que si elle te semble parfois triste, c'est qu'il me faut atteindre cette tristesse, pour lui opposer comme s'il s'agissait d'une juste mesure, et en bon équilibriste, un même volume de joie.

J'adore la vie...La vie comme elle est...Comme elle m'apparaît et comme je la " ressens". C'est la toute la sensualité qui transpire dans mes textes.

Merci pour ta visite

A bientôt.

Pier WATTEBLE

SENSUAL - SENSUELLE- POETRY

Chers amis lecteur,

J'ai ouvert ce blog pour que chacun de vous puisse y trouver mes textes poétiques, des créations libres, spontanées, d'une lecture accessible à tous. En un mot, egalement pour montrer qu'il est possible d'aller vers l'écriture en toute simplicité.

Ce blog est donc un lieu ouvert à tous ceux qui sont animés de sentiments amicaux et respectant la courtoisie.
Merci de votre visite !

Amicalement à vous.

Pier Watteble