lundi 18 avril 2016


Poésie, Psychanalyse...


La poésie n'a que la contrainte de naître, pour être. Etymologiquement, par sa racine grecque la poésie est le pouvoir : pouvoir être. Etre le créateur dans la communion des mots en usant du pouvoir sémantique.


Personnellement, je situe ce pouvoir dans sa relation à la conscience de l'humain, en général; conscience et présence d'esprit allant de paire: sensation, émotion, perception, réflexion, raison, expression. Bien sûr, l'esprit ne retient de l'instant que la vision, à priori, essentielle: le subonscient collectant ce qui dépasse l'entendement, ce qui n'est pas immédiatement traduisible, et les mille stimuli sensoriels qui semblent se perdre dans le flou - la part immégée de l'iceberg ?


De même qu'il faut de la pluie et du soleil pour que le terreau devienne fécond, il faut à l'homme connaître la joie et les larmes dans sa réalité quotidienne, la glace et le feu dans son coeur, et même le doute dans son âme. Au delà de son apparence tranquille, il suffit d'un tout petit rien, d'un simple mot, du timbre d'une voix, d'une certaine atmosphère, pour que l'homme devienne ce petit poète que d'aucuns, assez sarcastiques, appelleront un " rêveur " Alors, nous pouvons affirmer que beaucoup d'entre eux, sont aussi " trés réalistes ": ils ne fuient pas la réalité, mais cherchent à la rendre supportable. L'expression poétique est magique.


Le passé et le futur sont deux hémisphères

Aucun commentaire: